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 projection du documentaire de Pierre Tredez : Ameres victoires

  • webalice
  • Jeudi 15/11/2007
  • 07:47
  • Lu 2197 fois
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ALICE COOPERATIF CONCEPT en collaboration avec le Réseau Education Sans Frontiére vous invite
à la projection
du documentaire de Pierre Tredez
Débat animé par François Bernard , en présence du réalisateur et d'un représentant
du réseau RESF, Pablo Krasnopalsky

AMERES VICTOIRES 

Le 27 novembre 2007

à 20h30 au CINEMA LA CLEF

21 rue de la Clef, face au 29 rue Daubenton 75005 Paris

M°Censier-Daubenton

Ce film a été soutenu par la FNARS Ile de France dans le cadre de la sous mesure 10B
du FSE

Voir la bande annonce :http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article6292
Réservation :

François Bernard
alicecoop@free.fr 0667229379
Pierre Tredez
piotr.tredez@wanadoo.fr 0607769642


En France, en 2006, les mouvements de « résistance civile et citoyenne » autour des
enfants sans papiers, scolarisés, menacés d'expulsion se sont intensifiés et ont
fait l'objet d'une forte mobilisation. Des personnels enseignants, des élèves et
leur entourage ainsi que des personnalités et des centaines d'anonymes faisant
preuve d'un magnifique élan de solidarité, ont ainsi parrainé ces enfants sans
papiers ou
leur ont manifesté leur soutien.

À la fois film d'actualité et témoignage de la mobilisation, « Amères victoires »
retrace les moments forts de la lutte pour les sans papiers en 2006.

À travers trois histoires, le film témoigne de l'engagement de citoyens pour qui la
prise de position et la « résistance civile » sont une nécessité face aux injustices
dont ils sont les spectateurs.

« Vous, vous êtes enseignant ou parent d'élèves, élu ou militant de base, ou
encore simple citoyen , membre d'un réseau prônant « l'éducation sans
frontières ». A ce titre, vous parrainez un jeune scolarisé en France mais
issu d'une famille « sans papiers », en situation irrégulière quant à la loi
française. Vous vous opposez même aux expulsions de ces jeunes vers leur pays
d'origine en pensant légitime cet acte de « désobéissance civile ». Votre
démarche est elle juste, pertinente, suffisante ?

Toi, tu t'appelles Suzilène, tu es black, tu vas avoir 18 ans et tu vas passer
ton bac au lycée Valmy, à Colombes en banlieue parisienne. Tout le monde
t'aime bien, tes copines, tes profs, pour lesquels tu es même un peu timide.
Mais, tu as un grave défaut, tu es Cap-Verdienne. Tes parents, bien sûr,
travaillent, mais ils n'ont pas pu régulariser leurs papiers en arrivant en
France. Alors, c'est logique, tu dois rentrer dans ton pays que tu ne connais
pas mais qui, pour certains, est si exotique. Adieu ou à bientôt, Suzilène ?

Vous, madame Safiétou, vous êtes d'origine africaine mais pour d'obscures
raisons, vous êtes « sans papiers » bien que totalement intégrée à la société
française. Vous habitez dans un squatt de la ville de Cachan et lorsque
qu'avec 300 personnes, vous en êtes expulsés pour un gymnase municipal, vous
devenez naturellement leur porte parole . Vous dénoncez le non logement de vos
amis et négocier leurs conditions de relogement. Qu'y avez-vous gagné, la
survie pour chacun, fût elle précaire ? »

Pierre Trédez



 Chronique d’un quartier

Un documentaire de 30 minutes réalisé par François Bernard

  • webalice
  • Samedi 08/07/2006
  • 10:56
  • Lu 2206 fois
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Une chanson du spectacle voix d’eau de Florence Vielle, produit par le théâtre Paul Eluard de Choisy le Roi est à l’origine du documentaire « chronique d’un quartier », c’est ce spectacle fondé sur le collectage des paroles d’habitants de la ville, qui a donné l’idée aux responsables du service politique de la ville, de produire un documentaire « au plus proche des gens et qui permette de mettre en valeur des personnes qui, au sein de leur ville, au sein de leur quartier s’intéressent à leurs voisins… » Elles souhaitaient être surprises par ce film, rencontrer des gens qu’elles ne connaissaient pas et rencontrer également des gens qu’elles connaissent et qu’elles côtoient au cours de leur travail, donner un autre regard sur leur quartier, sur leur ville. Mais il ne s’agit pas à proprement parler d’un film de commande. Elles souhaitaient qu’il soit réalisé par quelqu’un qui ne connaisse pas Choisy le Roi et elles lui ont laissé une totale liberté, qualité suffisamment rare pour la mettre en évidence. Au delà des images, Choisy le roi est une ville qui doit au fleuve sa naissance et son évolution historique. A l’aube du Moyen-Âge, Choisy est un petit hameau regroupant quelques pêcheurs et mariniers, dépendant de la paroisse de Thiais, elle-même fief de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Au XIIIe siècle, la localité devient une paroisse distincte et l’on y construit la première église, Saint-Nicolas, patron des mariniers. La "véritable histoire" de la ville débute lorsque Mademoiselle de Montpensier, dite "La Grande Mademoiselle", cousine de Louis XIV, s’y fait construire un château à la fin du XVIIe siècle. Après sa mort en 1693, Mesdames de Louvois, de Sévigné, de Coulanges y séjournent, puis c'est Louis XV qui le rachète en 1739 et l’élève au rang de résidence royale, donnant ainsi ses lettres de noblesse à la ville qui prend le nom de "Choisy-le-Roi" et vit alors sa période la plus faste ; Louis XV y vient souvent avec Madame Pompadour ; les gens de la cour font construire d'élégantes demeures aux alentours du château. Le roi ordonne la construction de l’église, aujourd’hui "cathédrale Saint-Louis" et, pour traverser le fleuve, commande quelques gondoles… qui donnèrent leur nom au quartier où elles furent construites. De 10 000 habitants en 1900, Choisy atteint plus de 40 000 habitants en 1950. L'urbanisme s'en trouve profondément marqué : l'habitat collectif se développe de façon importante jusqu'à la fin des années 70, afin de répondre aux besoins massifs de logements. De nombreux quartiers sont créés : celui du parc, du centre ; ceux des Gondoles se développent de part et d'autre de la N186. Choisy-le-Roi est devenue ainsi, au fil de l’Histoire, une ville mi-résidentielle, mi-industrielle, ayant conservé sa tradition de mixité sociale et urbaine.
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