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 ALICE COOPERATIF CONCEPT est devenue une cooperative en 2015 ALICECOOP…..

  • webalice
  • Mardi 24/04/2007
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contact : francois.bernard@alicecoop.eu


Issu des travaux d’un laboratoire de recherche le CRIDA, de l’expérience de l’ADSP, de l’histoire de l’éducation populaire, Alice est créée sous forme d' association loi 1901, elle est devenue une société cooperative en 2015, ALICECOOP.  est animée par une équipe de professionnels issus des univers des sciences humaines et sociales, de la gestion de projet, de la formation, du multimédia.
 
On sait comment naquit Alice au Pays des Merveilles le roman de Lewis Caroll, De l'autre côté du Miroir son second roman , raconte une autre histoire,  la petite Alice à qui Lewis Carroll avait donné une orange - elle se  plaça devant un miroir, après lui avoir fait constater qu'elle tenait l'orange dans sa main droite : "Et dans le miroir ?" lui demanda-t-il. "Je la tiens ", dit-elle "dans la main gauche "."Comment expliquez-vous cela ?" Alice numéro deux répondit, après un instant de réflexion : "si je passais de l'autre côté du miroir, ne serait-elle pas de nouveau dans ma main droite ?"
Cette idée de passer de l’autre coté du miroir nous plaisait bien, afin de réfléchir ensemble de l’autre coté de nos savoirs et de nos avoirs...
Ce que l’on sait beaucoup moins c’est qu’ALICE est également le nom de la radio des étudiants de Bologne en 1971. Dans son introduction à " Radio Alice, radio libre" un livre publié à Paris l'été 1997, Guattari, écrivait :
" La police détruisit Radio Alice, ses organisateurs furent jetés dehors, condamnés et emprisonnés et ses bureaux démantelés, mais la tâche révolutionnaire de déterritorialisation continuait son chemin, sans faire de pause au cœur du système nerveux de ses persécuteurs " Radio Alice fut une des premières expériences d’alternative au système centralisé des médias et d'utilisation d'un réseau de diffusion de la communication comme facteur d'auto-organisation.
COOPÉRATIF, est Emprunté du bas latin cooperativus, dérivé de coopérer, emprunté de l'anglais cooperative. Qui a le sens de la coopération ; qui favorise la coopération.. Qui réunit les efforts d'un groupe et les fait concourir à l'amélioration de la situation de chacun. Nos statuts font référence aux 7 principes coopératif.

Les recherches menées entre 1984 et 1987, ont permis l’élaboration de principes directeurs pour la mise en œuvre de services de proximité. L’ADSP (Agence pour le développement des services de proximité) a été fondée en 1989 avec des élus, des responsables du public et du privé ainsi que des acteurs du développement local pour mettre en œuvre ces principes. Une expérimentation a été menée de 1989 à 1992 sur 20 sites nationaux regroupant 40 projets. Depuis 1993, la méthodologie ainsi testée est diffusée par différents canaux.
En 2009 a l'issu des Etats Genéraux de l'Economie Sociale et solidaire, ALICECOOP participe à la création du groupe de pilotage des Pôles territoriaux de cooperation économique (PTCE)  animé par Claude Alphandéry du labo de l'ESS en cooperation  avec le CNCRESS, le RTES, COORACE et le Mouvement de l'Economie Solidaire (MES) Les PTCE seront reconnus par  loi LOI n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l'économie sociale et solidaire qui dans son article 9 , reconnait les PTCE comme  regroupement sur un même territoire d'entreprises de l'économie sociale et solidaire, au sens de l'article 1er de la présente loi, qui s'associent à des entreprises, en lien avec des collectivités territoriales et leurs groupements, des centres de recherche, des établissements d'enseignement supérieur et de recherche, des organismes de formation ou toute autre personne physique ou morale pour mettre en œuvre une stratégie commune et continue de mutualisation, de coopération ou de partenariat au service de projets économiques et sociaux innovants, socialement ou technologiquement, et porteurs d'un développement local durable.

Les expériences analysées et évaluées par le CRIDA dans le domaine des services de proximité et des initiatives locales se développent dans des domaines variés : aide à domicile, accueil de la petite enfance, gestion de l'environnement, "nouveaux services". Ces études sont réalisées à partir d'une approche plurielle de l'économie, prenant en compte les différents modes d'hybridation de ressources (marchandes, non marchandes et de la réciprocité), et d'une attention forte portée à l'implication des usagers dans la conception et le fonctionnement de ces expériences. Les nouvelles formes de professionnalités à l'oeuvre et leur redéfinition dans ces services sont aussi analysées ainsi que les modalités de pérennisation et de consolidation économique de ces "nouvelles activités". Ces travaux visent généralement aussi à interroger les politiques publiques en leur direction et à contribuer à leur amélioration en interaction avec les initiatives locales et leurs réseaux.
L’enjeu des services de proximité tient à plusieurs évolutions socio-démographiques. Il y a dans la Communauté économique 37,9 millions de personnes âgées de 65 ans et plus. Il y en aura suivant des hypothèses de stabilité de la mortalité et de la fécondité,58,4 millions en 2040, soit une augmentation de 55 % en 50 ans ; la proportion des plus de 65 ans, de l'ordre de 13,5 % de la population totale sera supérieure à 21 % en 2040.
La dissolution des structures familiales et la multiplication des modes de comportement familiaux entraîne une progression rapide des ménages à une ou deux personnes, des taux de séparation et du nombre de parents célibataires.
La tendance à la mobilité, fortement encouragée tant par les politiques économiques nationales que par les disparités entre économies régionales, fragilise la constitution de liens sociaux de longue durée que ce soit par parenté, voisinage ou relations de travail.
Le marché de l'emploi se caractérise par la progression du taux d'activité féminine, l'existence d'un taux de chômage de longue durée élevé et l'augmentation dans la population active des tâches effectuées à temps réduit ou pour une période temporaire. Sous l'effet de ces évolutions la vie quotidienne deviendrait le lieu de "nouvelles demandes" appelant de "nouveaux services". Mais les données ne sont pas si simples. En réalité, la définition des formes d’activité et d’emploi dans le champ des “services de proximité” peut faire l’objet d’une pluralité de choix sociaux. La plupart des constructions institutionnelles ont visé à développer ce champ par la création d’emplois à coût salarial réduit dans les services marchands ou par l’utilisation de mesures relevant du traitement social du chômage.
Face aux limites de ces solutions, la comparaison européenne autant que l’analyse de cas français permettent de repérer une autre conception des services que l’on peut qualifier de solidaires.

Les services de proximité peuvent être abordés comme des services solidaires qui, à partir d’une impulsion réciprocitaire, opèrent une construction conjointe de l’offre et de la demande dont la consolidation passe par la combinaison avec les principes du marché et de la redistribution. L’originalité de ces services solidaires autant que les difficultés qu’ils affrontent tiennent à l’articulation durable entre réciprocité, marché et redistribution qu’ils cherchent à réaliser au sein d’unités micro-économiques. Leur autonomie repose sur l’expression réciprocitaire et la multi-dépendance à travers la mobilisation de ressources non monétaires, marchandes et non marchandes rassemblées dans une même unité de production de services soumise à la nécessité d’équilibre de gestion pour se pérenniser. L’enjeu est celui de l’élaboration, autour de projets collectifs d’acteurs de changement, d’institutions œuvrant à la complémentarité entre trois économies qui ont été antérieurement séparées.
Ce constat, situé dans le contexte plus large de la crise des catégorisations de la société salariale, amène à formuler l’hypothèse d’une économie solidaire définie comme l’ensemble des activités économiques favorisant des dynamiques de socialisation et de projet par l’articulation entre les formes plurielles de travail (bénévole, salarié) et des échanges basés sur des ressources diversifiées (marchandes, non marchandes et non monétaires). En effet, ces activités considérées comme à la lisière de l’économie parce qu’elles contiennent une dimension non monétaire peuvent être des lieux d’expression, de production et de formation, et ceci même si elles ne procurent pas à tous les participants un contrat de travail et une rémunération à court terme. La possibilité d’une économie solidaire repose donc sur un double renversement de perspective. Elle s’appuie sur la mobilisation des acteurs au lieu de privilégier l’offre institutionnelle ; elle parie sur une combinaison synergique entre économique et social au lieu de conforter leur cloisonnement.
Si l’économie solidaire peut participer de la citoyenneté c’est qu’elle se démarque de l’économie domestique ou de l’économie informelle en procédant à une socialisation dans la sphère publique des problèmes économiques auxquels elle s’attaque. En cela, elle s’oppose au repli sur la sphère privée qui caractérise les tactiques de résistance à la crise. C’est de l’échange socialisé, débordant la seule sphère privée, que se dégagent les acteurs de projet qui construisent une solidarité autour de leur objectif commun. Cette économie régie par le principe de réciprocité qui gouverne son émergence ne constitue pas pour autant une nouvelle forme d’économie qui viendrait s’ajouter aux formes dominantes d’économie, marchande et non marchande. Par son existence, elle constitue plutôt une tentative d’articulation inédite entre économies marchande, non marchande et non monétaire dans une conjoncture qui s’y prête étant donné le rôle conféré aux services relationnels par la tertiarisation des activités économiques. Depuis 17  ans des collectifs (associations, sociétés coperatives) ont été accompagné par ALICECOOP,  ,   Couveuse de projets d'activités  d'économies ociale et  solidaire en Ile de France  Alicecoop  Conseille et soutient des personnes ou des entreprises en situation de changement afin de rétablir la coopération et la confiance

 
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